C’est en tombant sur le OAT Festival, un festival mettant en avant de nombreux artistes étudiants à l’Université Paul Valéry à Montpellier que j’ai rencontré la très talentueuse make up « artist » Eloïse Michel. Âgée de 18 ans, cette jeune étudiante en théâtre et arts du spectacle venant de Lozère, anciennement élève des Beaux Arts à Clermont-Ferrand, est une véritable source d’inspiration pour tous ceux qui possèdent une âme artistique. Entre le make up, le dessin, la peinture, le chant nous avons encore beaucoup à découvrir sur cette étoile en devenir.
Interview réalisée par Jessie Dos Santos.
Pourquoi te retrouve t-on aujourd’hui à Montpellier ?
J’ai toujours voulu faire des études d’arts, donc en terminal j’ai décidé de faire les beaux arts. J’ai passé les concours et j’en ai réussi un seul sur trois. Je suis donc aller à Clermont-Ferrand, c’était bien mais il n’y avait pas beaucoup de projets à réaliser. Et je pense que cela s’est fait ressentir dans mon travail. Puisque je me suis faite virée des beaux arts, sous prétexte que mon travail était « immature, stéréotypé » et je ne sais plus quoi, bref je me suis fait clash.
J’ai donc dû partir ailleurs. Ayant toujours aimé Montpellier, j’ai décidé de venir m’y installer même si je ne savais pas quoi y faire. J’ai voulu faire une licence en art plastique, mais il n’y avait plus de places, je me suis retrouvée en arts du spectacle. Je comptais changer en milieu d’année mais finalement j’aime bien le théâtre. Je travaille sur le corps depuis longtemps, et le spectacle vivant étant l’art qui implique le plus le corps …
Quel a été ton premier contact avec l’art ?
Oh ! Je pense que tout vient de ma famille. Mon grand père qui est je pense, l’homme qui connaît le plus de chose au monde, est comme le sage de Kirikou (rires). Il a beaucoup de connaissances en arts, et c’est la personne qui m’emmenait le plus souvent au musée. Mon père est un artiste aussi je pense que j’ai ça dans le sang (rires).
Vers quel âge as tu commencé à dessiner ?
Depuis que je suis capable de tenir un crayon (rires). Quand j’étais petite c’est moi qui réalisait les dessins pour des affiches à l’école etc.
Passer des Beaux Arts à la Fac ça n’a pas été trop dur ?
Très dur. L’année dernière année fut un ascenseur émotionnel (rires). J’ai passé les concours et je ne pensais pas que c’était si difficile. Et une fois que j’eus reçu deux refus dans la figure, je me suis dis « ah ouais c’est chaud ». En fait, j’avais reçu les résultats des deux premiers concours avant que je ne passe le troisième. J’ai finalement passé le troisième concours, en me disant « cette fois c’est ta dernière chance », et j’ai tout donné. Dès l’instant où j’ai vu que j’avais été accepté .. je pense que je n’ai jamais ressenti de joie aussi intense, j’en ai pleuré. Quand je suis arrivé là-bas, j’étais très heureuse mais c’était un petit peu la désillusion également, car je ne m’attendais pas du tout à ça. Je pensais que je pouvais faire un petit peu ce que je voulais, et finalement ils avaient beaucoup d’attentes . Et lorsque j’ai été virée, cela a été horrible ! J’ai été blessée dans mon ego, ma confiance en moi, heureusement que cela est arrivé pendant l’été (rires).
Surtout que l’on ne s’attend pas à cela venant d’un milieu artistique, vu que l’on nous répète sans cesse que l’art est ouvert, libre etc.
Exactement, surtout que j’avais en tête « ils m’ont accepté, je n’ai pas été prise pour rien ». Puis on m’a annoncé, c’était normal. Qu’ils prennent beaucoup de gens en première année pour toucher des subventions et ensuite ils en virent quelques uns. Donc voilà (rires). Mais avec du recul, je me dis que le destin a voulu que j’arrive ici et je pense que c’est mieux. Je me sens bien ici. Tant pis pour les B.A je peux arriver à ce que je veux sans eux.
Te connaissant depuis peu, j’ai tout de même remarqué via les réseaux sociaux que tu étais une sorte de caméléon. Combien d’arts maîtrises tu ? Ou du moins combien d’arts penses tu maîtriser ?
(rires) Alors disons que tout d’abord je suis en pleine construction de ma personne, car mon but dans la vie c’est d’être géniale ! Et donc j’ai l’habitude de me dire qu’il faut que j’acquière de nouvelles capacités. Et le problème c’est que je pense maîtriser beaucoup de choses mais à moitié. Même si j’essaie d’upgrade à chaque fois (rires).Mais disons donc du dessin, de la peinture, bon le maquillage évidemment, cette année j’apprends à coudre. J’ai fais de la sculpture que de l’argile par contre. J’adore prendre des photos ainsi que de faire de la vidéo. J’ai voulu faire de la performance l’année dernière mais je n’avais pas trop les moyens financiers pour y arriver, mais bon je sais que j’en ferais dans ma vie surtout avec ce qui me lie aux arts du spectacles. Je chante un peu aussi, ce qui est dommage c’est que je ne sais pas jouer d’un instrument mais bon l’apprentissage ça prends beaucoup de temps (rires) et je pense que c’est tout.
Quand tu dis « maîtriser des arts à moitié », c’est que tu aimes bien passer d’un art à l’autre ?
Je pense que je dois avoir une part de moi qui a besoin de changement. J’ai du mal à me concentrer sur une seule chose, j’ai besoin de changer d’activités tout le temps. C’est pour cela que je dessine, mais je ne sais pas tout dessiner, je peins mais je n’ai pas toutes les techniques. Je sais faire un petit peu de tout, et c’est ça qui me dérange et qui en même temps me plaît car je peux mêler des techniques et développer mes propres pratiques artistiques.
Pour passer au m.u, on retrouve pas mal de tes créations sur ta page « professionnel » instagram, je voulais savoir comment procèdes tu à l’élaboration de chaque projet ?
Comment je trouve les idées tu veux dire ?
Oui, et savoir si tu suivais un planning précis parce que cela reste une grande charge de travail.
J’ai essayé de suivre un planning, au début je voulais vraiment réaliser un m.u tous les week-ends et donc posté une création par semaine sur instagram. Mais cela prend vraiment beaucoup de temps. Surtout que la plupart du temps, je suis mon propre modèle donc je dois penser à faire cela le matin parce que sinon je ne peux pas sortir avec mon maquillage. Je dois me doucher aussi parce que j’en mets souvent partout y compris dans mes cheveux (rires) c’est compliqué. Puis dans mon petit appartement pour prendre les photos, c’est une construction des plus incroyables que je dois faire en utilisant des lampes, des néons et autres objets lumineux pour que l’on me voit (rires) !
Maintenant je ne réalise des créations que lorsque j’en ai envie mais comme j’en ai souvent envie !
C’est donc un choix d’être ton unique modèle ? Même si depuis peu, on a pu remarqué que des nouvelles têtes apparaissent sur ta page professionnelle.
J’ai essayé depuis que j’ai commencé ma page d’y afficher d’autres personnes c’est vrai. Mais c’est encore plus compliqué car ce la prend encore plus de temps. J’aime bien travailler sur moi même, car pour les longues créations, ou du moins sur les m.u conséquents que je réalise, j’ai pas forcément de pression. Je sais que je peux prendre mon temps, j’ai la musique sur le côté, et non pas le modèle qui a mal au dos ou quoi ou qu’est-ce. Je suis le modèle donc s’il y a un problème, en soit, je le règle toute seule et rapidement. Et surtout je me maquille depuis maintenant un bon nombre d’années, je sais que je peux me permettre pas mal de chose, que je ne peux pas forcément réaliser sur les autres.
Disposes tu d’un budget m.u par mois?
Je ne peux pas me permettre d’avoir un budget m.u par mois (rires), mais là par exemple cela fait un moment que je n’ai rien acheté car j’arrive à créer avec le minimum de matériel que j’ai même si cela coûte très chère (rires) voilà pourquoi je ne suis pas en école de m.u d’ailleurs !
Tu aimerais donc être/aller en école de m.u ?
Oui, même si je sais que ce n’est pas cela qui va me faire « percer » .. quoi-qu’avec les stages et la localisation de l’école tu me diras qu’il y forcément des contacts à se faire.
Comment s’appelle cette école ?
D-MAI, dans le XI e arrondissement de Paris. L’école me donne un diplôme, et ce diplôme est assez important aux yeux de plusieurs marques, magasins etc… J’ai déjà essayé d’aller, ne serait ce que pour avoir un job étudiant, chez Sephora, tout ce que j’ai eu en retour c’était des : « on va te mettre derrière la caisse, pour maquiller il faut un BTS Cosmétique etc.. ». Ça me frustre quand on sait que je me maquille mieux que les vendeuses (rires).
Et t’as un but ultime dans tous les arts que tu touches même brièvement ?
J’aimerais bien être m.u.a professionnelle, et dans le meilleur des cas ça serait pour des défilés de mode. Mais après il y a beaucoup de choses qui me plaisent dans la vie et je pense changer de métier assez souvent (rires). Sinon devenir simplement artiste et pouvoir faire ce que je veux.
Tu ne te donne pas encore le statut d’artiste ?
C’est compliqué, je ne pense pas être une artiste. Pour avoir étudié, réfléchi sur la question en cours et finalement je pense être d’accord avec ce que l’on disait … Tu deviens artiste une fois que tu as l’approbation du publique. J’en ai mais pas autant que d’autres artistes connus que l’on connaît tous. Je ne pense pas être une artiste mais plutôt que j’ai une âme artistique. Artiste ce n’est pas mon statut, ce n’est pas mon métier.
Dès l’instant où cela deviendra ton métier tu te considéras comme une artiste ?
Ah bah oui, si un jour je peux manger grâce à mon art là je dirais que je suis une artiste. Si jamais je gagne de l’argent grâce à mon art, je sais que j’aurais fais ça par passion et non pour l’appât du gain et ça c’est le but ultime.
Des sources sûr m’ont confier que tu disposais de carnets d’idées. Combien en possèdes tu ? Et qu’est ce qui est susceptible de trouver sa place dans ces carnets ?
Je dois avoir une vingtaine de carnets, peut être plus je ne sais pas (rires). Mais le truc c’est que j’ai des carnets dans lesquels je dessine, j’imprime des face sharts même si je ne maîtrise pas trop. Ce sont des dessins de visage neutres, c’est une sorte de plans pour laisser court à ta créativité. Et nous sommes censés réalisés ces brouillons avec les produits que nous utilisons irl mais comme je n’y arrive pas je réalise cela avec des crayons de couleurs. Je m’arrange quoi.
Dans d’autres carnets j’écris, mais ces carnets là ne sont pas forcément dédiés aux m.u mais plutôt aux projets que j’aimerais réaliser dans le temps, et que je ne peux faire pour le moment par manque de moyens financiers ou autres. Dès que j’ai une idée je le marque !
C’est comme sur instagram, je dois avoir plus de milles choses enregistrés qui m’inspire sur le moment.
On retrouve pas mal d’éléments propres à la culture urbaine dans ton travail, est-ce une de tes plus grandes sources d’inspiration ?
Oui (rires)
Comment est-tu tombée dedans ? Car il est vrai que tu possèdes une culture musicale très solide.
Ça me fait très plaisir parce que justement c’était mon but (rires), d’avoir une culture solide. Je ne viens pas du tout là, je n’ai pas grandi avec. Ma mère n’aime pas cela, mon père est un rockeur, je n’ai pas de grands frères ni rien. Et un jour, j’ai découvert Wiz Khalifa ou bien Lil Wayne je ne sais plus vers mes début collège. Je suis pas allée chercher plus loin. Ensuite j’ai écouté Sexion d’Assaut pendant beaucoup trop longtemps (rires) ! Puis c’est en cinquième voir quatrième que j’ai commencé à écouter Nekfeu, à tomber sur des Rap Contenders. Alors là c’était la révélation ! Je me suis rendu compte qu’il y avait tout un monde que je ne connaissais pas. Je voyais tous les gens en train de s’ambiancer dans les vidéos et j’étais là à me dire « moi aussi je veux faire partie de ça, moi aussi je veux crier être dans le public ». J’ai finis par laisser tomber Lady Gaga, et je me suis dis qu’il y avait pleins de choses à découvrir.
Au lycée un jour je parlais avec un gars et je lui ai dit : « j’aime pas Booba », il m’a dit « comment ça t’aimes pas Booba !? Mais c’est le père du rap ! » ; je comprenais pas. J’avais entendu « LVMH » de loin, c’était l’époque où je détestais l’auto-tune etc… Et puis il m’a conseillé d’écouter « Jusqu’ici tout va bien », je suis tomber amoureuse et depuis c’est mon son préféré. De là je me suis dis « Elo il faut que tu écoutes tout pour être capable de tout comprendre ». Je n’avais pas toutes les références, j’allais sur Rap Genius mais même de là je tombais sur « cela fait référence à Notorious BIG » mais même lui je ne le connaissais pas (rires).
Pour mieux te connaître on se fait un petit portrait chinois, prête ?
Très ! J’adore les interview, je me prends trop au jeu ! (rires)
Si tu étais un film ?
Big Fish, parce que c’est mon film préféré de la vie entière. J’adore Tim Burton et son univers et je me suis carrément fait un tatouage en rapport avec ce film (rires) pour dire à quel point je l’aime. Il y a trop de scène que j’aime !
Une en particulier ?
La meilleure des meilleures c’est quand le gars, j’ai oublié son nom (rires), c’est mon film préféré mais je ne me souviens jamais des noms des personnages c’est incroyable, c’est un truc de ouf (rires).
Mais bref, c’est quand le gars va voir la femme qu’il aime, et il l’appelle par la fenêtre et la femme ouvre sa fenêtre donc et là elle voit tout le devant de sa maison rempli de jonquilles parce que ce sont ses fleurs préférées. Le gars lui dit qu’il aime et qu’il a acheté toutes les jonquilles du pays pour lui offrir. C’est juste trop beau. C’est un des rares films de Burton ou l’esprit change un peu, où c’est moins dark. C’est tellement bien fait et fait autrement que les autres que je ne peux que aimer. J’adore les films d’amour en plus (rires).
Si tu étais un livre ?
Sa mère je ne lis plus (rires). Mais je vais dire Eva de Simon LIBERATI, c’est l’histoire d’Eva Ionesco. C’est le récit de Simon Liberati qui nous raconte l’histoire de la femme qu’il aime, et comme elle a eut une vie très dur c’est un très beau livre. De plus, j’ai rencontré l’auteur et il était exactement comme je l’imaginais, un vieux névrosé on aurait dit qu’il était drogué. J’aime les gens qui ont connu des parcours difficiles.
Si tu étais un élément ?
Le feu, j’ai envie d’allumer une flamme dans le cœur des gens quand ils voient mon travail.
Si tu étais un tableau?
Il y en a beaucoup mais je dirais « La colonne brisée » de Frida KAHLO. C’est vraiment le tableau le plus fort que j’ai jamais vu. J’ai beaucoup étudié le sujet Frida, et du coup je connaissais toute l’histoire du tableau, alors quand je l’ai vu en vrai j’ai faillis lâché une larme.
Si tu étais un ou une autre m.u.a ?
Oh non, si tu savais j’ai genre aucune culture sur les m.u.a. En fait je regarde beaucoup de vidéos sur instagram mais je ne retiens jamais leurs noms (rires). Mais sinon sur Youtube, je suis Anaelle Postollec. Elle a fait l’école que je souhaite faire c’est grâce à elle d’ailleurs que je connais cette école. Elle réalise vraiment le genre de m.u qui me plaît, elle fait beaucoup de look très « fashion ». Pas des looks figuratifs, mais c’est le de style de m.u que tu peux mettre pour sortir mais qui respecte ton visage, je sais pas si je m’exprime clairement. (rires)
Si tu serais autre chose qu’une artiste, même si tu ne te considère pas comme telle.
J’aurais bien aimée être une business woman, je me voyais bien dans une agence de pub histoire de manipuler l’esprit des gens (rires), je trouve ça grave intéressant parce qu’on dirait pas mais c’est grave bien étudier. Genre faire des présentation avec mon petit tailleur (rires).
Si tu étais un beat ?
C’est dur, faut que je te sorte une prod woah c’est trop dur (rires). Je panique là, c’est horrible j’ai du mal à trouver. Ah attends si ! Payload, des Ikaz Boi, elle trop lourde cette instru à chaque fois que je l’écoute je me fous en boule. (rires)
Si tu étais une chanson ?
Californication des Red Hot Chili Peppers. Je vais finir par me tatouer une phrase de cette chanson parce que c’est trop. C’est une des chansons sur laquelle je m’endormais quand j’étais petite, parce que oui d’après mon père je ne pouvais m’endormir que sur du rock et du hard rock c’est pour ça que je suis un peu bizarre je crois. Et puis, cette chanson est touchante et énervante parce qu’elle te parle de la Californie tout en te décrivant tout ce qui va mal dans la société.
Est ce que tu as une playlist spéciale projet m.u ?
Non (rires) t’es déçue ?
Grave, mais j’ai une question de secours ne t’inquiètes pas. Est ce que tu pourrais nous faire un petit top 5 de tes sons favoris of all time et un top 10 de tes derniers coups de cœur ?
Yes ! Alors va pour le top 5 :
- « Jusqu’ici tout va bien », Booba
- « Je te connaissais pas », Oxmo Puccino
- « Gazelle », Joey Starr
- « Goldigger », Kanye West & Jamie Foxx
- « Anubis », Joke
Et pour le top 10 du moment je dirais :
- « Zoulou Tchaing », PNL
- « Deux frères », PNL
- « Club », Zola
- « Flex », Arma Jackson
- « Amis d’avant », 13BLOCK
- « Movin’ on now », Kiddy Smile
- « Cross », Myth Syzer ft. Ateyaba & Lino
- « Validé », Hamza
- « Cookies », Seth Gueko ft. 13BLOCK
- « Stop … Encore ! », Loveni ft. Feujai & Brodi
Merci madame ! Où pouvons nous suivre ton travail ?
Sur Instagram, @elow.mu, make up et non pas make up artiste parce que je ne suis pas encore une artiste. Sinon vous pouvez me suivre sur @elomcl pour voir ma grosse tête, en plus j’ai perdu un abonné je suis à 999 donc si vous pouviez me re-boosté (rires).
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